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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 17:12

Chers visiteurs, Chers abonnés,

Ce blog de critique sportive n'est plus mis à jour depuis quelques temps. Il est maintenant possible de me suivre sur le site web metro-sports.fr pour lequel je suis rédacteur hockey sur glace (2013-2014) et football (2014-2015). Je suis chargé de suivre les clubs locaux de la ville de Grenoble (compte-rendus des matchs et interviews) : les Brûleurs de Loups (hockey sur glace) et le Grenoble Foot 38 (football).

Merci de me suivre désormais sur metro-sports.fr

H.Vittoz

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 18:38

L’Equipe de France accueillait hier soir l’Espagne, pour la « finale » du groupe de qualifications pour la Coupe du Monde 2014, qui se déroulera au Brésil.

Un Stade de France bien rempli, et réactif à tout ce qui se passait sur le terrain, ajoutait de l’intensité à ce match, qui n’en manquait pas.

 

Le premier quart d’heure affichait quelques belles offensives, de part et d’autre du terrain. Par l’intermédiaire d’une remise de Monreal pour Xavi dans la surface de réparation Française ; ou une belle contre-attaque menée par Jallet sur le côté droit, qui se terminait par un plat du pied, largement au-dessus des cages de V.Valdès.

La première frappe cadrée du match arrivait à la 22ème minute. Après une longue phase de jeu espagnole, Busquets laissait le place à Pedro au coin de la surface, pour une frappe à ras du sol, bien captée par Lloris.

Quelques minutes plus tard, un penalty non sifflé par l’arbitre Hongrois en faveur des Espagnols, aurait pu être le tournant du match. En effet, suite au contrôle raté de l’attaquant Pedro, Hugo Lloris arrivait en retard lors de son tacle. Malgré son intention de siffler quelque chose, l’arbitre ne signalait rien sur cette action.

En fin de première période, Ribéry avait la balle de 1-0 sur une nouvelle contre-attaque, mais après avoir trop poussé son ballon, il se heurtait au gardien Espagnol

0-0  à la fin de la première mi-temps.

 lloris.jpg

La seconde période démarrait tranquillement avant la première alerte à la 50ème minute, sur un corner joué à deux entre Ribéry et Valbuena, pour la tête de Pogba ou Koscielny, mais Victor Valdès était à l’affût.

Premier but du match, 1-0 pour l’équipe d’Espagne. Pedro à la conclusion d’une action ouverte par le latéral gauche Monreal. Lloris a été surpris à bout portant.

Nouvelle alerte quelques minutes plus tard sur un débordement de Jesus Navas, mais Pedro tirait largement au-dessus des cages Françaises. Puis la France contre-attaquait instantanément grâce à Ribéry qui s’occupait de la défense Espagnole, avant de décaler Blaise Matuidi, dont la frappe cadrée était de nouveau captée par Valdès.

L’Equipe de France tentait de mettre du rythme dans ce match avec une nouvelle occasion sur corner, qui passait bien au-dessus des cages Espagnoles. Cependant le jeune milieu de terrain Français Paul Pogba a été exclu pour deux fautes, qui paraissaient minimes, comparé à la sévérité de la sanction.

pogba-exclusion.jpg

Ainsi tout le milieu de terrain Français devra être modifié pour le prochain match face à la Géorgie pour cause de suspensions.

A 7 minutes de la fin du match, Ribéry (encore lui) prenait feu sur une belle passe de Sissoko, mais son tir puissant rasait le montant Espagnol. S’ensuivait un coup-franc bien tiré par Valbuena, mais Evra ne parvenait pas à tromper V.Valdès, dont la parade fut impressionnante (bien qu’un hors-jeu ait été sifflé).

 

Ce France-Espagne se termina donc sur le score de 1-0, et l’équipe d’Espagne prend 1 point d’avance au classement du groupe. (1. Espagne 11 pts ; 2. France 10 pts) Une équipe de France qui n’a pas démérité face aux champions du monde, et un match qui aurait pu facilement prendre une tout autre tournure.

 

La France n’y arrive pas face aux grosses équipes, pourtant il ne manque pas grand-chose. Tout d’abord, Jallet, positionné latéral gauche hier soir, a passé plus de temps dans la moitié de terrain Espagnole, et n’a pas fait son job en défense. Menez aurait été un choix plus judicieux, plus habitué en attaque latérale, alors que Jallet est, on le rappelle, un Défenseur ! Ribéry a sorti un grand match, Valbuena aussi, mais l’un des deux, doit jouer meneur. Peut-être Valbuena, car Ribéry s’en sort bien sur l’aile. Et enfin, il est pour moi évident, que Didier Deschamps doit faire jouer Olivier Giroud en attaque, car grâce à son bon jeu de tête et sa taille, il aurait pu être un sérieux atout face à une équipe d’Espagne, moins grande (en taille) que notre Equipe de France. 

 

H.Vittoz

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 19:46

Il y a maintenant un mois et trois jours, le championnat Américain de basketball, la NBA, a repris son activité ! Les longues négociations entre le syndicat des joueurs et les propriétaires, ont pris fin le 8 décembre dernier. Une nouvelle convention collective a été mise en œuvre, valable pour 10 ans !

De quoi rendre heureux tous les fans de basketball. La NBA, qui reste sans doute la meilleure ligue de basketball aujourd’hui, les passionnés peuvent se réjouir de la nouvelle. Une saison régulière ainsi réduite à 66 matchs, au lieu de 82 les autres années. Pas si mal.

                                                           Nba logo

 

Depuis le mois de decémbre, les joueurs ont repris le rythme des entrainements, des matchs très réguliers (jusqu'à 1 par jour ou tous les 2 jours !), la fatigue qui commence déjà à s’accumuler. Le Miami Heat et ses « three amigos », avaient déjà perdu LeBron James, auteur d’ailleurs d’un Excellent début de saison avec une moyenne d’environ 32 points !, puis l’ont retrouvé. D-Wade, blessé au pied, est revenu la nuit dernière contre Golden State. Mais ses 34 points n’ont pas été suffisants pour venir à bout d’impressionnants Warriors, même après prolongations (111-106).

A l’ouest, les Lakers ont battu Phoenix 99-83, grâce à un Kobe Bryant qui a montré toute l’étendue de son talent sur ses 48 points. Il faut le dire, il a encore la forme !

Les Wolves de Minesotta se sont inclinés sur le score de 111-100 avec notamment les 31 points de Derrick Rose, le dernier MVP. Kevin Love et Ricky Rubio, la star et la perle rare de « Minny », n’ont pas permis de peser lourd sur l’équipe du coach Thibodeau. Rubio a affirmé que Rose était « certainement l’un des meilleurs joueurs, sinon le meilleur » contre qui il a joué ! Pas étonnant.

 

Coté transferts, le plus marquant de ce début de saison 2011-2012, est évidemment celui de Chris Paul chez les Clippers de Los Angeles ! Juste après la fin du lock-out, un deal entre plusieurs équipes, les Lakers, Houston et New Orleans, dans le but d’envoyer CP3 aux côtés de Kobe Bryant. Mais ce transfert a été annulé par David Stern ! D’ailleurs plusieurs propriétaires s’y étaient opposés.

Le meneur star a terminé avec l’ex New Yorkais Chauncey Billups, aux côtés du spectaculaire Blake Griffin ! Une équipe qui vient de prendre un gros coup de boost, et qui est en ce moment, septième de la conférence Ouest.

Et Nate Robinson, le meneur d’1m75, vient d’être transféré à Golden State, où il réussit ses débuts, avec 24 points contre Miami la nuit dernière.

 

Au classement, à l’Est, Chicago et Miami tentent de s’échapper en tête, et prennent les deux premières places.  La belle équipe de New York, à laquelle vient de s’ajouter le pivot Tyson Chandler, prend la septième place, et Boston la huitième.

Tandis qu’à l’Ouest, le Thunder du monstrueux Kevin Durant, qui vient d’être nommé joueur de la semaine de la conférence Ouest, est premier. Pas surprenant quand on voit les stats de leurs meilleurs joueurs, et de leur place l’an passé. Portland surprend le monde de la NBA en s’emparant de la deuxième place.

 

La NBA continue, avec le choc de la nuit entre les LA Clippers contre Miami !

 

H.Vittoz 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 19:15

      Pour reprendre ce blog de sport, après un été mouvementé, nous allons aborder un sujet qui nous tient tous à coeur en ce moment : l'équipe de France.

Depuis que Laurent Blanc en a repris les rênes, la plupart d'entre nous a repris espoir en cette nouvelle équipe, qu'elle soit enfin à la hauteur de son glorieux passé, après 4 ans de galère.

                                             blanc

Avec ce fiasco de la Coupe du Monde, Blanc était dans l'obligation de remanier cette équipe, afin qu'elle retrouve sa réussite de 2006.

Dans cette optique, l'ancien entraîneur de Bordeaux avait déjà quelques idées, mais devait faire avec les multiples suspensions des « mutins de Knysna ». Une équipe jeune, volontaire, mais inexpérimentée.

Comme premier vrai test de cette nouvelle ère, oublions le match amical en Norvège, qui était peu réussi et peu révélateur, mais dirigeons nous plutôt du côté du Stade de France, où vendredi dernier, se jouait le 1er match du groupe des éliminatoires de l'Euro 2012 contre le Bélarus.

Des millions de téléspectateurs, et 76 000 personnes pour assister à la rencontre !

Cette première épreuve a pu donner un aperçu de l'avenir proche de cette équipes, et des problèmes à régler dans l'immédiat. Laurent Blanc et de nombreux analystes ont pu constater l'ampleur du chantier de la nouvelle Equipe de France.

Le schéma tactique affiché vendredi dernier était mûrement réfléchi, et avait pour ambition de commencer à construire des bases solides. Cependant, dans le monde du sport, il faut toujours faire face aux imprévus.

Trois blessures ont eu lieu lors du match de samedi. Rémy, Saha et Horau, 3 joueurs du même poste, c'est problèmatique. Blanc comptait effectivement sur ces trois-là pour débloquer le score avant la fin du match, mais le destin en a décidé autrement. Un jeu souvent trop lent et pas assez fluide, ce qui prouve que deux petis mois n'ont pas encore suffi pour recréer une cohésion, perdue depuis longtemps. L'équipe de France a beaucoup utlisé le jeu axial, alors que nous ne possédons pas de très bons centreurs. Il aurait fallu plutôt utiliser le jeu rapide au centre, en triangle, en alternance avec de joueurs puissants comme Diaby, M'Vila pour distribuer à Malouda ou Valbuena ou s'appuyer sur Hoarau.

Des milieux ou attaquants pas assez entreprenants dans la 25 derniers mètres. Nul doute que des joueurs cadres et expérimentés de l'EDF nous ont manqué vendredi. Les suspensions de Goucuff, Ribéry ou encore Toulalan nous ont pénalisé. Il nous faudra patienter encore un mois, et un seul match sans eux.

Ce match est celui de demain, contre la Bosnie-Herségovine. Un petit pays du football, mais en plein essor, et possédant des joueurs capables de les mener très haut, comme Pjanic, Dzeko ou Spahic. Une équipe réputée pour son collectif (effectif non changé depuis deux ans) et assez physique, « rentre-dedans ».

                                         pjanic-bosnie

L.Blanc devra donc mener à bien, en composant une équipe sur des bases solides. Les changements majeurs seraient le retour de notre pilier du milieu, Alou Diarra, et Karim Benzema, de retour de blessure , tous deux comme titulaires. Il faudra s'appuyer sur un milieu récupérateur stable, avec M'Vila devant la défense, et l'alliance Diaby-Diarra devant pour distribuer des ballons aux attaquants qu'il nous reste : Valbuena, Benzema, Malouda ou encore Jimmy Briand, qui vient d'être rappelé.

Cette équipe sera-t-elle capable de retrouver un véritable collectif et de vraies solutions offensives ?

Pourront-ils faire tomber Sarajevo ? 

 

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 12:09

Une finale inédite pour cette première Coupe du Monde sur le sol Africain. Une rencontre entre deux des meilleures équipes des années 2000.

Les "Oranje" ont réussi un parcours exemplaire, des victoires mémorables depuis le début du mondial, dont celles contre le Brésil (3-1). L'équipe de Van Marjwik a fait retrouver aux Pays-Bas sa gloire passée du temps de Van Basten ou Cruijff. C'est la troisième fois que cette nation accède à la finale de la plus grande des compétitions. 

De l'autre côté, une équipe fabuleuse, qui domine l'Europe et le monde depuis maintenant 4 ans. Un nombre de matchs sans défaite indéfinissable, ce pays a désormais marqué l'histoire du football à jamais. C'est la première fois que cette nation arrive à ce stade de la compétition. 

Au départ de cette rencontre, le sélectionneur Espagnol, Del Bosque a une nouvelle fois fait confiance au jeune Pedro à la place de Fernando Torres. Chez les Hollandais, aucun changement majeur. Notons tout de même que le capitaine emblématique de cette sélection, Giovanni Van Bronckhorst, terminera sa carrière sur une finale de Coupe du Monde !


Comme à son habitude, l'Espagne avait la possession du ballon dès les premières minutes de jeu. Un début de match terne, avec peu d'occasions de chaque côté, hormis la superbe tête plongeante de Sergio Ramos, démarqué au point de penalty. 

Les Pays-Bas ayant peu le ballon, étaient obligés de procéder sur corner ou longues touches pour approcher des cages de Stekelenburg.

Énormément de tensions dans cette première mi-temps. Mais c'est une finale de Coupe du Monde ! 

La période d'observation s'est transformée en phase d'intimidation. 

Carlos Puyol comme à son habitude la tour de contrôle Espagnole, infatigable et toujours aussi efficace. Il commence même, comme tout défenseur en fin de carrière, à monter sur les corners, et même parfois, marquer des buts ! (comme en demi-finale) 

Peu de joueurs ont vraiment été exceptionnels dans cette première période. Aucun ne s'est démarqué des autres et a réellement éclaboussé de son talent. 

Cependant, l'Espagne reste un cran au dessus, au point de vue du collectif, de la possession du ballon, et la confiance. 

Pedro, la perle Barcelonaise qui a explosé cette saison, a vraiment marqué cette Coupe du Monde 2010, c'est une véritable révélation pour ce jeune joueur. Comme Fabio Coentrão, Sneijder ou encore Müller, ils sont les nouvelles stars internationales du futur ! 

En fin de mi-temps, les Pays-Bas ont montré un peu plus d'enthousiasme et ont réagi face à l'ogre Espagnol. 

                                    Espagne-Hollande.jpg

Dès le retour des vestiaires, Puyol met en danger sur corner l'arrière-garde néerlandaise, une tête puissante au point de penalty, identique à celle des demi-finales ! 

Côté Hollandais, la patte gauche de Robben est l'arme fatale de cette sélection. Le seul attaquant néerlandais à vouloir aller au bout, à montrer son engouement dans cette finale. 

Mais malheureusement, ce match est  par un énorme nombre de fautes des deux côtés. 

A la 60° minute, une superbe passe en profondeur dans l'entre-jeu de Sneijder, qui trouve Arjen Robben, mais l'attaquant se heurte en bout de course à un Casillas qui s'est bien interposé. C'était la première véritable occasion hollandaise. 

Mais l'Espagne domine encore et toujours les débats. L'entrée de Jesus Navas a fait beaucoup de bien à cette équipe d'Espagne en manque de vitesse. Il a apporté la fougue et la vivacité manquantes sur le côté droit de l'attaque ibérique. Xavi-Iniesta, l'inoxydable duo, à jamais indispensable dans la récupération du ballon. 

Les Néerlandais montraient plus de volonté qu'en première période. 

Les ibériques avaient une possession du ballon impressionnante, mais ils manquaient de concentration dans la touche finale, "à l'arrache". Ils tentaient beaucoup, mais souvent en vain, trop nerveux. 

Ils se heurtaient à une défense hollandaise très solide et qui se réservait pour les contres. En effet, cette arrière-garde était un des seuls points positifs du match de la sélection de Van Marjwik. 

Dans les 10 dernières minutes du temps réglementaire, plus personne ne prenait de risque, ils se réservaient pour la prolongations, vers laquelle ils allaient tout droit. 

                                         l-occasion-en-or-de-villa  

Les 30 dernières minutes de ce match montraient la frustration des Espagnols. Par leur collectif impeccable, mais leur nervosité dans le dernier geste, ils dominaient sans convaincre.

Néanmoins de grosses occasions des ibériques, qui butaient contre une solide défense néerlandaise.

Des Espagnols incisifs balle au pied, mais aucune véritable volonté dans la touche finale, à l'image de Fabregas.

Les Pays-Bas qui n'avaient plus d'énergie, laissaient venir les Espagnols. Ils ont craqué sur les dernières minutes.

Et il aura fallu attendre 117 minutes de jeu, 3 minutes avant la séance de pénalty pour voir Iniesta, l'anti-star Espagnole, délivrer cette équipe, et cette nation, dont la Coupe du Monde lui tendait les bras !

Les quelques dernières minutes furent haletantes. On attendait le coup de sifflet final pour voir l'explosion de joie générale, dans le stade, et dans toutes la péninsule ibérique.

                                          iniesta-ouvre-la-marque.jpg                      

L'Espagne a donc entièrement dominé cette rencontre, ainsi que toute cette Coupe du Monde.

Sans convaincre, ils ont réussi à obtenir la victoire suprême.

                                           Casillas.jpg

En 4 ans, aucune défaite, et une victoire en championnat d'Europe et une victoire en Coupe du Monde.

Malgré un match assez médiocre, ils ont réussi à dominer les débats, et montrer au monde entier qu'ils possèdent la meilleure équipe du monde.               

 

                                           le-soccer-city-stadium-s-est-enflamme-aux-couleurs-de-l-esp.jpg

H.Vittoz

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 11:37

Ces mardi et mercredi, ont eu lieu les deux demi-finales tant attendues de cette première Coupe du Monde sur le continent Africain. D'un côté, Uruguay-Pays-Bas, et de l'autre Allemagne-Espagne. 


Le premier match de ces demi-finales, se jouait mardi soir. 2 petites nations, mais ayant toutes deux, un passé glorieux. En effet, l'Uruguay a remporté la Coupe du Monde à deux reprises, en 1930 et 1950. Du côté des Pays-Bas, de très grands noms du football y sont nés, comme Van Basten, Gullit ou encore Cruijff. 

L'attaquant Uruguayen, Luis Suarez a été logiquement suspendu pour cette rencontre, suite à sa main, désormais légendaire, qui empêchait le Ghana de marquer certainement le but de la victoire au tour précédent. Un geste qui devrait être totalement banni du football moderne, et qui doit lui valoir une belle sanction. 


Dès le début du match, les Pays-Bas montraient leur intelligence de jeu, et profitaient de leur ailiers phares, Robben et Kuyt. Sneijder utilisé comme puissant modérateur. Tandis que l'Uruguay profitait des faiblesses défensives néerlandaises pour procéder en contre. 

                                         Robben-Van-bommel.jpg

Nous avons dû attendre assez peu de temps pour voir cette partir se débrider ! Le Capitaine Hollandais Van Bronckhorst a ouvert le score sur une frappe venue d'ailleurs, un tir tendu excentré qui décroche la lucarne ! 

Les Pays-Bas confirment leur statut de favori et commencent petit à petit à retrouver sa gloire passée. 

Des faiblesses défensives, mais palliées et associées à une grande intelligence tactique et offensive. 

Mais peu de temps après, le maître à jouer Uruguayen a égalisé. Tout seul au milieu de terrain, enchainement crochet intérieur et une belle frappe du pied gauche, à une trentaine de mètres des cages, Stekelenburg n'a rien pu faire. 

Comme quoi, en football, rien n'est joué d'avance, un seul but ne garantit rien. 


En seconde mi-temps, les Hollandais peu souverains, montraient beaucoup de fébrilité en défense, souvent par manque de vitesse. 

Mais l'armada offensive néerlandaise refît des siennes vers la 70° minute. D'abord Sneijder, puis Robben achevaient l'Uruguay avec deux buts coup sur coup ! 

Ils ont poussé à bout les Uruguayens jusqu'à les tuer physiquement. Plus de jus dans tous les secteurs du jeu, la Celeste a lâché l'affaire. 

Malgré les entrées de Fernandez et d'Abreu, les passes hasardeuses et téléphonées ont prouvé que les Pays-Bas étaient bel et bien les favoris de cette rencontre. Ils pourront aborder cette Finale en confiance. 

                                      Kuyt.jpg

Néanmoins, l'Uruguay aura tout tenté jusqu'au bout, avec un match à suspense dans les derniers instants. Nous avons vu mardi soir, deux superbes équipes, qui aiment le beau jeu et respirent le football. 



L'autre demi-finale s'annonçait tout aussi fantastique, voyant s'affronter deux grandes équipes Européennes, l'Allemagne et l'Espagne. D'un côté l'équipe "surprise" de cette Coupe du Monde, meilleure attaque avec 4 buts contre l'Angleterre et 4 buts contre l'Argentine ! Et de l'autre côté, l'équipe Championne d'Europe 2008 ... 


Naturellement, les deux équipes se craignaient beaucoup et avaient du mal à se lancer. Ce qui est tout à fait normal vu qu'elles visaient une Finale de Coupe du Monde ! 

La phase d'observation fût écourtée par les Espagnols qui cherchaient des petits ballons vicieux pour trouver David Villa, leur attaquant phare. 

L'Allemagne gardait sa tactique habituelle, de laisser venir et se faire dominer par l'équipe adverse pour garder du jus en contres ... 

Mais ils n'y parvenaient pas, trop de fluidité dans le jeu et les passes espagnoles. La sélection de Joachim Löw était vite désemparée ... 

La première mi-temps était assez peu attrayante, mais les Espagnols avaient la main-mise sur le ballon. 

                                Xavi.jpg

Dès le début de la seconde période, beaucoup plus d'envie des deux côtés. 

Il y eût grand nombre de tensions, avec des pénaltys demandés à plusieurs reprises, souvent légitimement. 

On a pu remarquer la très bonne tenue des tauliers Allemands, Mertesacker, Boateng, Friedrich et Jansen. Ces grands gaillards d'1m90 ont la plupart du temps maîtrisé les offensives Ibériques. 

Mais l'Espagne a été libérée par son défenseur central emblématique, Carlos Puyol ! Corner, et un coup de tête plein de rage et d'envie, qui vint délivrer cette équipe d'Espagne, frustrée de ne pas ouvrir le score plus tôt. 


Nous aurons dont droit à une finale 100% Européenne ! Celà démontre une fois de plus la supériorité du football Européen sur le reste du monde. 

Une finale qui s'annonce fantastique avec certainement les deux équipes les plus joueuses de cette Coupe du Monde. 

Il est difficile de déterminer le favori pour cet ultime match, même si certains diront que l'Espagne a l'avantage. 

Il ne faut surtout pas sous-estimer la sélection néerlandaise, qui a été beaucoup oubliée pendant cette Coupe du Monde, mais qui a largement étonné le monde du foot, par ses prestations exceptionnelles. 


Qui de ces deux équipes remportera sa première Coupe du Monde ? Qui remportera la première Coupe du Monde sur le sol Africain ? 


H.VITTOZ

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 22:30

Au Green Point Stadium, se déroulait ce soir une affiche ibérique alléchante en huitièmes de finale de la Coupe du Monde. Espagne-Portugal. Des équipes ayant fait, à leur manière, des matchs de poule de grande qualité, l'Espagne par des victoires, et le Portugal par sa solidité défensive. 


Le jeu commençait vite et bien avec des Espagnols qui donnaient le ton rapidement. David Villa montrant qu'il était encore et toujours l'arme fatale de cette équipe. 

L'Espagne, optant pour un jeu large, un jeu de passes courtes et longues, sans faille. Le jeu Barcelonais par excellence, avec comme même plaque tournante en milieu de terrain, Xavi-Iniesta. 

Tandis que le Portugal possède un effectif comportant moins de stars, mais pouvant créer la surprise avec des joueurs forts et rapides, comme Ronaldo et Coentrao (cet arrière latéral étant comme une véritable révélation du Mondial).

Ils peuvent être à la fois dangeereux sur contres, avec des joueurs comme Tiago et Ronaldo, ou sur coups de pied arrêtés, ayant beaucoup de joueurs de tête. 

Cristiano Ronaldo, l'ancien ballon d'or, continua à montrer ses limites en sélection. Vite désemparé devant le but, il tente des frappes lointaines, souvent en vain, par manque de précision ou de puissance. 

L'Espagne utilise un jeu de passes très important, leur permettant de se rassurer, mais celui-ci manque d'efficacité dans les 20 derniers mètres. Surtout face à une arrière-garde Portugaise très puissante (0 but encaissé dans ce Mondial), qui est un véritable coffre-fort et ne lâche rien. 

Contre une équipe si fermée défensivement, le jeu Espagnol leur était très frustrant. Environ 65% de possession, mais aucune possibilité dans la zone de vérité. 

                                            Villa

Le début de seconde période était une copie conforme de la première, un match largement dominé par les Espagnols par la possession, mais des Portugais qui se créent des occasions. Notamment par Hugo Almeida, très bon de la tête, et qui est parvenu à une frappe suite à un beau slalom aux abords de la surface. 

L'Espagne n'eût aucun problème pour construire et conserver le ballon, mais cependant, des gros problèmes ont apparu dans la conclusion, ainsi que les contres Portugais, où la Roja était aux abois. 

Vers la 60° minute, Vicente Del Bosque, le sélectionneur Espagnol a choisi (judiicieusement) de sortir Fernando Torres (en manque de rythme) au profit de l'attaquant de Bilbao, Llorente. 

Il s'illustra directement sur une tête plongeante à bout portant, le tout enchaîné par une double attaque de Villa. L'Espagne a enfin réussi à marquer ce fameux but, suite à une action collective, Villa parvint à tromper Eduardo. Cette succession d'offensives a fait plier la défense et cet immense gardien Portugais. 

Par la suite, les Portugais eurent du mal à se montrer dangereux devant le but, malgré le coaching offensif de Carlos Queiroz. 


Après une prestation de très grande qualité, je désigne le portier Portugais homme du match, un match plein, des parades de grande classe. Il s'est montré toujours très vigilant, et très attentif durant la totalité de la rencontre. 

Côté Espagnol, on ne peut oublier David Villa, auteur aujourd'hui de son 42° but sous les couleurs Espagnoles, aura été l'homme fort de ce match (et même de cette CDM). En deuxième période, il aura été un poison pour la défense Lusitanienne, sur son côté gauche, buteur ce soir, et une nouvelle fois très efficace. 


Aujourd'hui, c'est le collectif et le beau jeu qui ont payé. L'Espagne a réussi à faire plier cette équipe fébrile du Portugal grâce à son jeu caractéristique, rythmé de passes courtes et longues, ainsi que de belles individualités, comme Villa, Ramos etc... 

Le Portugal s'arrête donc au stade des huitièmes de finale , ils avaient autre chose à proposer, mais cette excellente équipe d'Espagne a su les faire déjouer. 


H.Vittoz

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 18:54

Un match très attendu se jouait à Durban cet après-midi, entre deux favoris de ce mondial. Il s'agit du dernier match du groupe G, voyant d'affronter la sélection du Portugal à celle du Brésil. 

L'enjeu : la première place de ce "groupe de la mort". 

Une très belle ambiance dans cette magnifique enceinte, tous les supporters, vuvuzelas en main, étaient au rendez-vous. 

Dunga, le sélectionneur sud-américain, décidait de faire entrer Julio Baptista à la place de son maître à jouer, Kakà. Tandis qu'en attaque, Nilmar fit son entrée à la place de Robinho. 

Deux équipe de stars, mais le Brésil reste le grandissime favori. Même si le Portugal possède la meilleur attaque de la coupe du monde, et qu'ils n'ont encaissé aucun but. 

 

En début de match, les Portugais eurent du mal à contrôler et maîtriser le jeu. 

Le Brésil, bien en place, beaucoup de maîtrise tactique et technique. Ils construisent le jeu à partir de l'arrière garde, Lucio-Juan, ainsi que leurs deux arrières latéraux toujours très offensifs, ce qui convint très bien à Maicon et Michel Bastos. 

Aux alentours de la 15° minute, Coentrao prouva sa très grande forme actuelle, avec beaucoup de vivacité, très propre et efficace. Et évidemment, Ronaldo, toujours très bon, considéré (et qui se considère également) comme le meilleur joueur Lusitanien sur le terrain. Un côté gauche très utilisé par la formation de Carlos Queiroz. 

Le Brésil eût du mal à percer la défense en ce milieu de première mi-temps, la défense Portugaise étant bien en place, ce qui obligea les Brésiliens à frapper de loin. 

Les sud-américains, assurés d'une place en huitièmes de finale, jouaient plus tranquille vu qu'un simple match nul leur garantirait la qualification. 

Et c'est à la 30° minute que nous avons vu la plus belle occasion du match ! Belle ouverture de Luis Fabiano pour Nilmar, isolé au second poteau, mais Ricardo très vigilant la déviait sur le poteau !

Beaucoup de duels musclés depuis la fin de la phase d'observation (~15° minute), les équipes se sont relâchées. Une grande partie du jeu de cette première mi-temps s'est jouée dans la moitié de terrain Portugaise. 

                                         un-match-d-hommes-entre-bresiliens-et-portugais_51459.jpg

La deuxième mi-temps montrait un Cristiano Ronaldo très en jambes, des belles balles en profondeur lui ont été offertes, mais il n'est pas parvenu à les concrétiser. 

Les deux équipes ont du mal à exprimer la pleine mesure de leur talent, toutes deux bien bloquées par des défenses solides. 

L'entrée de Simao vers la 60° minute a apporté la vivacité de jeu qui manquait tant aux Portugais. Queiroz a vraiment organisé une tactique capable d'être au point défensivement, et également offensivement. Il a opté pour les meilleurs choix possibles pour son équipe. 

Dans les vingt dernières minutes, le jeu était basé d'une alternance d'offensives en contre. 

Dunga demandait à son équipe de garder son jeu caractéristique, à savoir un jeu fluide, rapide et de passes courtes, voyant que les balles longues ne fonctionnaient pas du tout. 

Il était excédé, "sautait comme un cabri" comme le disait D.Astorga. Il veut que son équipe fasse plus d'efforts pour remporter ce troisième et dernier match de poules. Bien qu'ils soient assuré de terminer premiers avec un match nul aujourd'hui. 


C'était aux Portugais d'aller chercher la victoire aujourd'hui.

Mais techniquement et tactiquement, le Brésil est un cran au dessus. 

La victoire du Portugal 7-0 contre la Corée du Nord, leur a permis de s'assurer une place en huitièmes. Malgré leur victoire 3-0 aujourd'hui contre cette même équipe, la Côte d'Ivoire n'ira pas plus loin.

On attendait un match plus spectaculaire, mais les deux équipes ont joué le nul. 

L'essentiel est assuré. 

 

H.Vittoz

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 18:54

Pour le troisième match de cette Coupe du Monde du groupe A, le pays hôte affrontait à 16h, l'Equipe de France.

Dans un climat terni par des "scandales" ce week-end, d'abord par l'exclusion d'Anelka pour la Coupe du Monde, suite à des insultes envers Domenech, et également le refus de l'équipe de s'entraîner par solidarité à leur coéquipier. 

Nous avons eu affaire à une composition complètement remodelée par le sélectionneur. Alou Diarra néo-capitaine, Toulalan ne pouvant pas jouer (carton rouge au match précédent). Patrice Evra, sorti au profit de Gaël Clichy, le jeune gunner d'Arsenal qui n'a pas souvent sa chance comme titulaire en EDF. Squilacci a remplacé Abidal sur le côté gauche de la défense, c'est une très bonne alternative, étant donné les piètres performances depuis des mois d'Abidal dans l'axe, alors que nous savons que ce n'est pas son poste de prédilection. Et enfin en attaque, Cissé remplace Anelka en pointe, et Gignac remplace Govou sur la droite. Gourcuff fit également son apparition. 

Fini tous ces petits caprices de stars, nous voulons voir du foot ! Et une Equipe de France ayant enfin pris conscience de l'ampleur de l'enjeu, et de l'ampleur de la honte que ressent tout le pays. 

N'oublions pas que s'il n'y a aucun vainqueur dans l'autre match du groupe, ce sera me dernier match de la Coupe du Monde pour nos Français, et le tout dernier match de Thierry Henry en EDF, ainsi que Raymond Domenech. 

                                                          Bleus-sur-le-terrain.jpg

Le début de la 1° mi-temps montrait Gourcuff ayant repris son rôle de métronome de l'équipe. 

Les Bleus dominaient par la possession et on reprend assez facilement le ballon. 

Ainsi qu'un Cissé très actif en ce début de match.

Alors que de leur côté, l'Af.Sud n'est pas assez incisive et a du mal à garder le ballon de notre côté du terrain. 

Après un petit relâchement dans l'entre-jeu, les Bafana bafana en profitaient pour ouvrir le score, sur une tête suite à un corner. A la 20° minute, le destin de nos Bleus prend déjà la direction de Paris. Notons surtout une belle faute de main de Lloris, qui crût la toucher, mais s'est bien troué. But prévisible, mais on le sait, en Coupe du Monde, aucun relâchement autorisé contre n'importe quelle équipe. 

Coupe de théâtre vers la 25° minute, petit coup de coude dans la surface de notre ami Gourcuff. Faute pas évidente sur Sibaya, tellement peu évidente que l'arbitre adressait son carton rouge au mauvais joueur ! Mais il s'est repris par la suite, et c'est bien notre meneur de jeu qui termine cette CDM si tôt dans la partie. Cependant, Sibaya a sans aucun doute, bien simulé cette faute, car au vu des images, il n'y avait vraiment pas grand chose ... 

On assistait à une nouvelle prestation de très bas niveau, de même type que tous les autres matchs depuis deux ans. 

Deuxième but moche de l'Afrique du Sud, la France est au plus bas. 

Ce fût une première mi-temps ignoble. Certainement pire que toutes les autres. 

Les Sud-Africains ne maîtrisaient pas vraiment le match, mais eurent de la réussite aux moments cruciaux, tandis que les Bleus étaient pitoyables. 

Ils ne montraient plus aucune volonté, ne couraient même plus après les ballons faciles. 

                                                  A.Diarra---Diaby.jpg

Au début de la deuxième mi-temps, il s'agissait du KO le plus total. 

Malouda remplaçait André-Pierre Gignac.

Les Bafana bafana reprenaient très bien cette seconde mi-temps, avec un superbe jeu en triangle qui aboutissait sur un enroulé presque parfait, sur le poteau ! 

Thierry Henry remplaçait Djibril Cissé. 123° sélection pour l'attaquant Barcelonais, meilleur buteur de tous les temps de l'Equipe de France (51 buts). Sa première sélection fût contre l'Afrique du Sud en 1998, et sa dernière sera contre l'Afrique du Sud en 2010. Douze ans d'amour de cette équipe, et 12 ans qu'ils nous a souvent procuré bcp de bonheur ! Un immense joueur qui fit son entrée sur le terrain ! 

Quand rien ne va, rien ne va. La France tentait un peu plus, par Ribéry notamment, d'abord une frappe, puis un bon décalage malheureusement intercepté. 

Néanmoins la domination est largement Sud-Africaine. Grand match de Sibaya et Pienaar. 

69° minute, but de l'Equipe de France !! Malouda ! Après une belle ouverture de Diaby pour Ribéry, il la remit au centre pour Malouda qui n'avait qu'à la pousser au fond ! On sauve l'"honneur", car un 2-1 fait un peu moins tâche que 2-0. Mëme si de toute façon, cette Coupe du Monde ne restera pas dans les annales pour nos performances sportives. 

La seule satisfaction vient de la charnière centrale essayée pour ce match par Domenech. Gallas-Squilacci, à mon avis, c'est LA solution. Toujours de la fébrilité, mais la sévillan est un très bon défenseur, très propre défensivement et dans ses relances. 

Durant les 20 dernières minutes, la France montrait plus de volonté. Henry redescendait la prendre plus bas, et Ribéry comme accélérateur de jeu. 

                                          Cissé dépité

Cette Coupe du Monde aura été une pure catastrophe, mais au moins, la dignité d'avoir joué jusqu'au bout. 

Un seul but et beaucoup, beaucoup de regrets. 

Cette équipe est en ruines, Laurent Blanc aura beaucoup de travail, on lui souhaite dorénavant énormément de courage ! 

Nous avons pu voir la classe Sud-Africaine, qui aura tout essayé pour satisfaire son public. 

Le match Uruguay-Mexique aura vu la victoire des Uruguayens, 1-0. Ceci ne fît donc pas les affaires des Bafana bafana, qui sont le seul pays organisateur depuis 1930 à ne pas avoir passé la phase de poules en Coupe du Monde ! 

Cependant, ils ont montré aujourd'hui une très belle image, Parreira a redonné du caractère à cette sélection. 

Tandis que Domenech aura participé, ne l'oublions pas, à l'épopée fantastique jusqu'en finale en 2006, mais aussi à avoir terni l'image de cette équipe aux yeux de toute la France, et même de toute la terre. 

                                                                                 domenech.jpg

H.VITTOZ

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 22:48

Ce soir se jouait le deuxième match de poules de l'équipe de France, qui affrontait le Mexique, à Polokwane. Après le match nul contre l'Uruguay la semaine passée, on avait tous espoir de faire quelque chose face à cette équipe du Mexique, qui avait fait également match nul face à l'équipe hôte. 


Le premier quart d'heure montrait une grande volonté des deux équipes d'ouvrir le score dès le début, développant toutes deux un jeu rapide. Mais de notre côté, Lloris resta toujours vigilant, et nos deux milieux défensifs, que sont Toulalan et Diaby, qui redescendaient souvent pour soulager notre défense. 

On peut remarquer que Domenech a pris conscience qu'il fallait changer quelque chose dans cette équipe. A défaut de le changer lui, il est sûr que des changements ou repositionnements s'imposent. Ribéry dans l'axe, avec l'entrée de Malouda sur la gauche et Gourcuff out. Est-ce la solution ? Nous le verrons au cours du match.

C'est une mi-temps très rythmée, mais Oscar Perez, le portier mexicain n'a pas beaucoup été mis en difficulté. 

                                          France-Mexique-1.jpg

On ressent le manque d'un véritable attaquant, un joueur d'expérience, qui a connu le haut niveau, qui a réussi à ce poste, et dans cette équipe ! Je continuerai à le penser jusqu'à ce que le sélectionneur de l'EDF prenne conscience que Thierry Henry doit être titulaire en équipe de France. Anelka montrant à chaque match qu'il n'est pas à la hauteur. Pourquoi alors s'obstiner ? 

La deuxième mi-temps reprend, avec la sortie d'Anelka (ENFIN !), au profit de Gignac. Pourquoi pas ? Par sa vivacité, et sa capacité exemplaire à créer des espaces. 

Les Mexicains tentent, par des pénétrations venant du côté droit, ils mettent en péril notre arrière-garde. Mais capitaine Evra montre l'exemple (pas sur tout le match, certes), et est toujours Le meilleur à ce poste en France. 

Pour revenir au problème de l'avant-centre, nous pouvons comparer notre manque a Carlos Vela, le protégé d'Arsène Wenger, sa fougue et sa jeunesse faisaient la différence, jusqu'à sa sortie sur blessure. Il était sans nul doute, la meilleur arme de l'équipe centre-américaine. Même s'il est vrai que ce n'est pas son expérience du haut niveau qui faisait tout son talent. 

La première véritable dangereuse attaque de nos Français, venait à la 53° minute, une-deux entre Malouda et Ribéry, qui parvint à créer un espace pour le joueur de Chelsea, suivi d'une belle frappe du droit cadrée, mais déviée du bout des doigts par le gardien. 

Le coach Mexicain, Javier Aguirre, a décidé de faire entrer une nouvelle perle de son effectif, Hernandez, un jeune attaquant, venant de signer à Manchester United. Ce sera donc un jeu à 4 attaquants donc nous avons eu droit dès la 54° minute. 

                                       Lloris-perdu.jpg

Et ça y est, 64° minute, c'est un coup du sort pour l'équipe de France, but du jeune Hernandez, sur une très belle ouverture, le jeune Mancunien alla tromper Lloris en face à face. Tout le monde croyait à un hors-jeu logique tellement l'attaquant était libre, mais non, la vidéo a bien montré qu'il a parfaitement réussi son coup. Ce fût un coup terrible pour nos Français.

Ce soir, on a vu une mini sélection Espagnole, petits gabarits, mais qui se trouvent toujours, montrant un immense plaisir à créer du beau jeu, ainsi que de petites perles comme Dos Santos, Hernandez, Vela ... C'était une très belle image que nous montré la sélection d'Aguirre aujourd'hui. 

Nous avons également assisté à une rencontre montrant des Français dans le doute, face à une équipe en grande confiance, où règne une super cohésion. 

Et c'est à la 78° minute que notre destin sera cerné, en tout cas pour ce match. Deuxième but sur pénalty, suite à une faute absurde d'Eric Abidal. 

                                           Mexicain-aux-anges.jpg

La France, hormi en début de match, n'a eu aucune emprise sur la rencontre. 

Une équipe mauvaise, découragée et mal coachée.

Une deuxième mi-temps sans aucune volonté, Domenech a certainement une nouvelle fois fait de mauvais choix tactiques. Gourcuff aurait dût être titulaire, et Henry aussi. Govou et Anelka montre beaucoup de fébrilité, pourquoi alors les laisser jouer tous les matchs ?! 

Aucune cohésion, aucun plaisir et un découragement arrivé trop rapidement.

Les meilleurs ont gagné ce soir. 


H.Vittoz


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